Category Archives: Tour Alternatiba 2015

Castelnaudary – Carcassonne – Narbonne : un fort élan citoyen !

Jour 11

Aujourd’hui grâce à José, notre guide, nous en avons pris plein les yeux entre Castel(naudary) et Carca(ssonne) – ça y est, nous nous sentons suffisamment intimes avec la région pour en adopter le dialecte ! Après une brève pause déjeuner dans le parc de la ville de Bram, nous avons continué à longer le canal du midi pour rejoindre une nouvelle troupe de créatures à vélos, à l’écluse d’Herminis.

Nous avons alors collectivement dirigé nos guidons vers la cité millénaire de Carcassonne. Au centre ville, une banda locale a fait sonner ses trompettes et nous avons tous marché jusqu’aux Halles Montagné. Ici nous attendait une belle surprise. Dans la perspective d’accueillir le Tour Alternatiba, un collectif pour la transition citoyenne s’est constitué et a fait naître, le temps d’un soir, un village des alternatives fort intéressant.

L’Aude est en effet un terreau fertile pour le développement d’alternatives en tous genres. Ce soir là, on a pu découvrir, au centre du village, le projet d’école Montessori qui verra le jour en 2016. Les écoles Montessori axent l’enseignement sur l’expérience sensible des enfants. Elles leur donnent l’opportunité de discerner ce qui les entoure, d’apprendre à se connaître, de développer leurs centres d’intérêts et aptitudes de manière ouverte. Le mouvement non violent Gandhi international était également présent, répercutant l’écho de combats pour la justice sociale et environnementale dans le monde entier. On a de plus rencontré des libraires indépendants, des associations de recyclage, de compost, de commerce engagé ou encore l’éco-village artistique EVA, installé depuis peu sur la Montagne noire.

Pour sa part, le groupe de danses et musiques traditionnelles de Carcassonne n’a eu de cesse d’agrandir son cercle. Julie, une de nos cyclistes venant de la région parisienne, a été ravie d’apprendre polka et bourrées occitanes auprès de super-mamies et d’enfants, dans une ambiance franchement joviale. Quand on grandi dans une mégalopole, on est souvent coupé des traditions culturelles et des coutumes du pays… et une petite piqûre de rappel fait du bien !

Un délicieux repas de produits frais, biologiques et locaux nous a ensuite sustenté de la meilleure des manières. Puis, nous avons discuté des raisons scientifiques et politiques pour lesquelles le Tour Alternatiba s’est lancé. Montée des océans, multiplication des catastrophes climatiques et de leur violence, pénuries d’eau potable et chute de la production alimentaire, migrations massives de populations, disparition de milliers d’espèces animales et végétales… Dans une planète livrée au chaos climatique, le combat pour la survie risque fort d’éclipser tous les autres, ceux pour la paix, la démocratie, les droits de l’homme.

C’est pourquoi il nous a paru urgent de faire converger les initiatives, et la présence de quelques 300 personnes ce soir là en a témoigné avec force. Cette fois encore, les acteurs locaux de la vie culturelle et associative étaient heureux de se retrouver et d’amorcer un travail collectif, enjeux climatiques en ligne de mire.

Jour 12

Après s’être exercée à gravir des montagnes, notre équipe s’est sentie fort à son aise sur les routes du Carcassonnais et des Corbières. Largement en avance sur notre timing après une pause déjeuner à Lézignan, nous avons suivi notre guide du jour, Gilbert, pour une visite improvisée à l’école de Bizanet ! La voisine de Gilbert, qui n’est autre que l’institutrice du village, nous a accueilli avec enthousiasme.

La région étant de plus en plus exposée aux risques d’inondation et à la survenance d’événements climatiques extrêmes, les enfants sont attentifs lorsqu’on leur parle de contenir l’augmentation de la température du globe. Pour eux, les dérèglements climatiques ne sont ni abstraits, ni à venir. De leur regard vif, ils les observent déjà. Faisant preuve d’humour et d’espièglerie, ils étaient nombreux à interroger leur maîtresse sur ses modes de vie, à commencer par la manière dont elle se rend tous les matins à l’école… et encore plus nombreux à lui suggérer de laisser sa voiture au garage !

A Narbonne, notre équipe s’est vue renforcée par la convergence de deux autres Tours de cyclistes engagés. Une dizaine de personnes venant de Perpignan et un couple parti du Portugal nous ont rejoint pour la vélorution narbonnaise. Rencontrer ces personnes et partager avec elles nos motivations était très encourageant. En entreprenant la traversée de la France et de pays frontaliers, dans le but d’élargir la mobilisation citoyenne autour des enjeux climatiques, nous avons fait un pari fou. Mais nous ne sommes manifestement pas les seuls à voir que si nous n’agissons pas rapidement et massivement, les perturbations de nos conditions de vie seront irréversibles. Et nous ne sommes heureusement pas les seuls à souhaiter lancer une dynamique citoyenne à la hauteur de l’enjeu, à faire vivre et démocratiser les alternatives.

A l’arrivée au centre ville de Narbonne, nous nous sommes réunis autours d’une banderole préparée à Bayonne par les bénévoles de Bizi ! pour porter soutien aux neufs membres de la Confédération paysanne inculpés dans l’affaire de la ferme des mille vaches. L’élevage industriel comptant parmi les principaux facteurs d’émission de gaz à effet de serre, défendre l’agriculture paysanne est plus que jamais une priorité.

Jour 13

Pour la « Team Alternatiba » cette journée était consacrée au repos, ou plutôt à faire toutes les petites choses que nous procrastinons habituellement lors des jours-étapes. Pour les organisateurs d’Alternatiba Narbonne en revanche, ce mercredi, c’était le grand jour ! Profitant de notre passage, un collectif d’associations s’est réuni pour constituer à son tour un village des alternatives foisonnant et varié.

L’association Échange et partage d’initiatives a mis en place un espace de gratuité, qui permet à tout un chacun de faire son marché dans l’éventail d’objets mis à disposition grâce à la collecte et au glanage. Les fondateurs du CERS, monnaie locale qui développe et organise l’économie du territoire Narbonnais, étaient là eux aussi. Sous forme de bons d’échange ou de monnaie numérique gérée en ligne, le CERS permet d’échanger des biens et des services issus d’un réseau d’acteurs locaux. La monnaie redevient ainsi un outil d’échange et non l’instrument de spéculations, elle développe les circuits de proximité -minimisant l’impact environnemental des échanges, dont le transport est limité- et valorise le lien social.

Autre initiative intéressante, l’organisation d’un concours d’architecture et d’urbanisme organisé par Ecolocal, qui voit les dérèglements climatiques comme une opportunité pour repenser la ville. D’après la synthèse d’études scientifiques, « la Méditerranée figure parmi les « hotspots » du changement climatique, les effets attendus y sont particulièrement importants, et les impacts environnementaux et socio-économiques risquent d’y être très prononcés » (in Nouveaux scénarios d’évolution pour la mer Méditerranée, Météo France/CNRS). Les étudiants sont alors activement invités à plancher sur les solutions permettant de construire un nouveau pacte entre nature et urbanité.

Une superbe expo photo est quant à elle venue illustrer la thématique de la pollution industrielle, et l’équipe restauration de la communauté/coopérative Cravirola a régalé les nombreux visiteurs du village.

Les dynamiques lancées à Carcassonne et Narbonne sont de bien belles réussites pour notre mouvement citoyen. Elles laissent présager un été plein de surprises et une rentrée, le 26 septembre à Paris, sur les chapeaux de roues !

[Vidéo] Sortie du clip de “On s’mobilise”, la chanson officielle du Tour Alternatiba !

A regarder, diffuser, partager, et à apprendre par cœur ! 😉
Lien pour télécharger la chanson à la fin de la vidéo.

Un grand merci à Sam (VantageVideos) pour son travail !

Nouvelles du Tour : de Lescar à Saint-Gaudens

Jour 6

Après avoir fait de beaux rêves de voyages dans un wagon dortoir peint de mille couleurs, nous nous sommes levés à l’aube ce mercredi matin. Suite à notre première journée passée sans pédaler au sein de la communauté Emmaüs Lescar-Pau, nous étions tout frais pour mettre le cap sur Bagnères de Bigorre (ou peut être que tout compte fait, c’est l’averse matinale qui nous a rafraîchie… car il faut dire qu’en plus du vélo, avec la coordination générale du Tour et notre organisation logistique, on ne chôme pas) !

En tout cas, un immense merci aux compagnons d’Emmaüs pour leur accueil et leur soutien dans cette aventure. Après avoir fait la connaissance d’Opheu sur le début du Tour – un très chouette compagnon Corse, passionné de cuisine comme de non violence – nous avons embarqué Pablo sur nos vélos. Avec son superbe accent catalan, il sait mieux que personne nous redonner de l’élan lorsque l’on peine sur les pentes raides.

Après avoir vélorutionné la ville de Tarbes, nous avons fait étape à midi au bord du lac de Soues pour reprendre des forces. Accueillis par une équipe de citoyens et militants associatifs de la région, nous avons discuté du super village des alternatives organisé le week-end dernier à Bagnères de Bigorre. En rassemblant près de 3 000 personnes, ce village Alternatiba a créé des liens et lancé une dynamique très prometteuse.
La pause déjeuner a été fort enrichissante, d’autant plus que nous avons eu la chance d’y découvrir Kévin Denard, jeune musicien du coin qui fusionne les sonorités indiennes et un style blues très 70’s. Nous avons également eu droit à un grand panier de cerises du jardin… Un véritable régal multi-sensoriel 😉

Nous avons ensuite repris les vélos, traversé quelques villages et sommes entrés à Bagnères de Bigorre dans une ambiance de fête. Petits et grands ont pris place sur les selles des tandems, quelques conseils et de petits tours de chauffe leur ont suffit pour prendre le rythme ! Nous avons ensuite chanté ensemble l’hymne du Tour Alternatiba avec une force décuplée : « On s’mobilise » a fait un carton.

Au moment de l’apéro, nous avons échangé quelques mots avec Jean-Paul Jaud, réalisateur de documentaires éclairants sur les maux de notre société. Dans “Nos enfants nous accuseront” l’empoisonnement alimentaire dont est responsable la chimie agricole est illustré par la vie d’enfants, au sein d’une école. C’est d’ailleurs en référence à ce film qu’un des slogans d’Alternatiba a été choisi : “Nos enfants nous remercieront”.

Après un repas aussi sain que convivial, la projection du dernier film du réalisateur, “Libres !“, s’est tenu dans une salle de ciné originale, une église réaménagée. Ce film nous propose de reconquérir notre liberté, d’écarter la voix des énergies fossiles et les dangers inhérents aux technologies nucléaires en faisant le choix du renouvelable. C’est donc tout naturellement que Jean-Paul Jaud a rejoint les rangs des courageux volontaires venu pédaler sur notre vélo générateur !

La soirée d’accueil du Tour a rassemblé une bonne centaine de personnes et nous a permis de mettre l’accent sur les sources et l’utilisation de l’énergie, un sujet qui nous tient à cœur, et ce dans une ambiance chaleureuse.

Jour 7

Entre le Pays Basque et le Piémont des Pyrénées, on pourra dire que notre équipe de cyclistes a goûté d’emblée aux joies du dénivelé. Après avoir transpiré à grosses gouttes sur d’abruptes côtes, nous avons été tenté de faire du zèle et pris un peu trop de vitesse sur une descente… il n’en fallait pas plus pour surchauffer les pneus au freinage, et voici venue notre première crevaison ! Heureusement, nous avons sur le Tour un homme réactif et consciencieux. Laurent (en photo ci-dessous) a méthodiquement noté et pratiqué avant de partir tous les gestes à reproduire en cas de pépins. En 10 minutes l’affaire était réglée et nous avons pu être à l’heure pour notre pause à Anères.

Et c’est tant mieux, car ce charmant village nous a réservé un accueil mémorable. Pour commencer, le maire a rendu un bel hommage à notre projet en lui souhaitant la plus belle réussite, avant de déclarer : « Si vous réussissez, c’est nous tous qui avons gagné ». Voilà qui est encourageant et donne la force nécessaire pour franchir des montagnes !

S’il ne compte que 186 habitants, le village d’Anères est doté d’un café associatif particulièrement vivant et prolifique. Tant dans son mode de gestion, on ne peut plus horizontal et participatif, que par son cadre enchanteur, l’originalité de sa programmation ou la qualité de sa cuisine locavore (mention spéciale pour les pâtes au blé ancien cultivé et transformé tout près), le Remue-Méninges vaut bien le détour ! Merci à tous les convives qui ont partagé avec nous ce repas de fête, nous en garderons un fantastique souvenir.

Cerise sur le gâteau, 15 cyclistes de l’association Cyclo-randonneurs Saint-Gaudinois nous ont retrouvé après le repas pour nous accompagner sur la route. L’équipe nous a fait découvrir de jolis chemins de traverses alors que nous leur parlions de notre projet et des aspirations qui nous animent : un moment bien convivial sur ces petites routes vallonnées !

Arrivés à Saint-Gaudens, nous avons été accueillis par le groupe local Alternatiba, qui avait organisé une belle soirée ! Prises de paroles, stands d’associations locales, repas partagé, démonstration de hip-hop par de jeunes danseurs et bal traditionnel ont rassemblé 200 personnes, dont une partie est venue assister à notre conférence, guidée par « Ma grand-mère était noire », une chorale gospel pleine d’énergie.
Un grand merci à toutes les belles personnes qui sont venues croiser notre route avant que nous continuions à longer la chaîne des Pyrénées. La région de Saint-Gaudens prend résolument la voie du changement, en misant sur la diversité des initiatives et de sa population !

Tour Alternatiba : déjà une semaine ! Revivez le départ en vidéo

Déjà une semaine que les deux triplettes, la quadruplette et le vélo générateur sont partis de Bayonne. Déjà 14 étapes, 450 km, 1 chaîne cassée, 1 pneu crevé, et beaucoup de courbatures, de crampes, de rires, de joie, de rencontres, d’alternatives, et d’espoir ! Un espoir chaque jour renforcé de se dire qu’une transition écologique et sociale est non seulement possible, mais surtout déjà en marche ! Chaque étape nous montre comment, localement, les citoyens et associations développent des alternatives concrètes.
” La bataille du climat n’est ni gagnée ni perdue. Elle se joue en ce moment même ! ” Christiane Hessel

D’Espelette à Lescar : suite de l’aventure !

Jour 3

Hébergés non loin d’Espelette dans un environnement magnifique, entre de petites parcelles de culture de piments et le Mondarrain couronné de falaises, nous avons passé une excellente nuit. Magali, membre de Bizi!, nous accueillait dans sa maison de famille : nous avons été chouchoutés ! Le chant des oiseaux au petit déjeuner a donné le « la » de cette agréable matinée dans la campagne basque… Une vraie balade dominicale !

À midi, nous avons fait escale au cœur d’une petite cité pittoresque : la Bastide Clairence. Classé parmi les plus beaux de France, ce village n’entend pas pour autant se transformer en musée. Ici les politiques municipales veillent à favoriser l’installation et l’épanouissement de forces vives de différents corps de métiers, l’artisanat y est très vivace. À la Bastide Clairence on trouve de tout, made in local ! Les produits que l’on y consomme viennent du cru, ils alimentent un système alternatif à la consommation standardisée de biens fabriqués à la chaîne, dans des contrées lointaines. De ce fait, savoir-faire et passion se transmettent aux nouvelles générations de femmes et d’hommes faisant le choix de métiers où la main et l’esprit restent maîtres du jeu. L’authenticité prime.

Une trentaine de cyclistes nous attendaient à quelques kilomètres de l’arrivée, nous sommes donc entrés tous ensemble dans cette belle bastide médiévale. Et quel accueil ! Un spectacle théâtral, humoristique et musical a mis en scène deux drôles de personnage et leur tandem, pour le grand plaisir du public et des cyclistes ! Merci et bravo aux compagnies EliralE et LagunArte.

Nous avons ensuite échangé avec les artisans au cours d’un pique-nique partagé à l’ombre des arbres. Un moment enrichissant et reposant aux côtés d’Arkua, le collectif des artistes et artisans d’art de La Bastide Clairence.

L’étape suivante nous a mené le long du Gave, d’Oloron jusqu’à Salies-de-Béarn. Notre trajet de l’après midi comptant une bonne cinquantaine de kilomètres, un soleil ardent au dessus de nos têtes, nous étions bien rouge à l’arrivée ! Heureusement, une petite avance sur le timing nous a donné l’opportunité d’une baignade dans la rivière. Cela nous a permis de détendre et rafraîchir nos petits corps, dans une eau turquoise très revigorante… un vrai bonheur !
Au cours des derniers kilomètres nous avons emprunté la jolie voie verte de Salies, une ancienne voie ferrée qui offre aujourd’hui un beau paysage forestier aux piétons et cyclistes. À l’arrivée nous attendaient les membres de l’association Salies en Transition. L’association met eu œuvre de nombreuses activités alternatives au sein de la localité, à l’instar des jardins pédagogiques et participatifs que nous avons visité.

Jour 4

Ce matin là, il nous fallait parcourir 55 km pour gagner la commune de Billère, près de Pau. Guidés par Marc et son vélo couché, super original et manifestement très fonctionnel, le parcours promettait de se faire sans encombre. Mais c’était sans compter sur un oubli de protection solaire qui nous a mis un peu en retard… et la présence d’une montée bien raide : les vaillantes cuisses des pédaleurs de l’une de nos triplettes ont poussé si fort que la chaîne a cédé ! Heureusement que nous nous étions exercé à river une chaîne avec nos amis de l’atelier vélo, ces moments de préparation avant le départ ont montré leur importance. À peine 15 minutes plus tard, nous étions reparti !

À Billère nous attendaient près de 60 personnes : des organisateurs du village Alternatiba Béarn (27 et 28 juin prochains), des compagnons du Village Emmaüs Lescar-Pau, ou de simples curieux. S’en est suivi une belle vélorution à travers les rues de Pau avec un petit passage sous les fenêtres de la mairie, avant d’arriver, en musique, au Village Emmaüs.
Cette étape est une nouvelle manifestation de la belle histoire de complicité entre Alternatiba et la communauté Emmaüs Lescar-Pau. Les compagnons ont apporté une aide précieuse à l’organisation du premier village des alternatives en octobre 2013 à Bayonne, aussi bien en soutien logistique que par la présence de 60 compagnons, venus grossir les rangs de bénévoles. Et devinez qui nous prête le camion logistique, essentiel au bon déroulé du Tour ? Le village Emmaüs Lescar-Pau est un témoignage vibrant de la mise en œuvre d’alternatives diverses et très abouties, qui vaut la peine d’être découvert, nous ne manquerons pas d’y consacrer un article très bientôt !

Après avoir posé nos valises dans un wagon de train réhabilité gentiment mis à notre disposition et pris une bonne douche, nous avons retrouvés les compagnons pour présenter nos projets respectifs, nos engagements communs, et échanger avec le public. Les alternatives locales (monnaie alternative Tinda, alimentation d’origine végétale, activités du Village Emmaus Lescar Pau, etc.) ont été discutées. Enfin, un concert poétique et onirique du Duo Bernardo Sandoval et Serge Lopez a clôt la soirée.

Jour 5

Aujourd’hui, nous restons au Village Emmaüs pour profiter de ce premier jour de repos en découvrant le fonctionnement de ce projet unique. C’est par ailleurs le moment de réajuster la logistique, de préparer les jours à venir… et de reprendre des forces !

Demain nous prendrons la direction de Bagnères de Bigorre, plus d’infos ici.

A bientôt pour de nouvelles aventures !